La Désirade Guadeloupe

Située au large de la Pointe des Châteaux, à l’est de la Grande-Terre, l’île de la Désirade fut la première terre perçue par Christophe Colomb en 1493. Composée de 5 sections, une seule route, la route Philippin, la traverse dans la longueur. Elle possède une école primaire et un collège et depuis 2 ans un système de transport en commun proposant des navettes toutes les 2h (billets en vente dans les commerces). Ses habitants, très attachés à leur île, sont les désiradiens et les désiradiennes.

Sa géologie et son relief particuliers en font un lieu authentique qui a su être préservé par ses habitants. Très tôt sensibilisée au problème écologique la Désirade est une commune pionnière en matière de développement durable en Guadeloupe. C’est ici que furent implantées les premières éoliennes de l’archipel dans les années 90, à l’initiative du maire de l’époque M. Mathurin. Le tri des déchets, le recyclage, le compost sont pratiqués depuis de nombreuses années. Par exemple, des poubelles de tris réservées aux cartons, bouteilles en plastique… et fabriquées en vieux filets de pêcheurs sont implantées tout le long de l’île. La Désirade abrite également une espèce d’iguane protégée : les iguanes Délicatissima. Appelé ainsi pour la qualité leurs chairs, ils sont aujourd’hui en voie de disparition à cause de leur surconsommation.

En 2011, la Désirade a été classée réserve nationale géologique du fait de sa singularité : il s’agit d’une île très ancienne qui provient de la plaque Pacifique et non de la plaque Atlantique comme le reste de l’archipel. Et à la surprise des géologues, on y trouve des roches qui devrait être sous l’eau, à 60 mètres de profondeur ! Un atelier lapidaire valorise d’ailleurs ces pierres semi-précieuse pour en faire des bijoux d’une beauté sans pareille. Un projet de réhabilitation de la station météo et du phare en musée de la géologie est en cours.

La Désirade a longtemps été une terre de relégation. Les vestiges de la léproserie rappellent cette dure période qui a marqué l’histoire de cette petite île.

Aride et calcaire, l’agriculture y est difficile. Ses habitants se sont naturellement tournés vers la pêche, qui y est belle et fructueuse, et vers l’élevage de cabris. La noix de cajou est également une spécialité de l’île, on peut la déguster sous différentes formes : confiture, punch…

L’île développe tout naturellement un tourisme vert. Balade, randonnées, farniente sur l’une de ses magnifiques plages, plongée, balade à cheval, kitesurf, visite de la réserve de Petite-Terre… c’est un endroit reposant, apaisant, qui mérite d’être visité. Habitées uniquement sur la côte sud de l’île, où l’on trouve ses célèbres plages, ses restaurants et activités, elles offres des paysages très changeant. Des langues de sable blanc face au lagon turquoise au désert aride de la Pointe Doublé en passant par la montagne verdoyante (qui culmine à 267 mètres), les falaises abruptes au nord, la vue dégagée sur la Grande-Terre depuis la Pointe des Colibris et la réserve de Petite-Terre, la Désirade est sans nul doute une terre de découverte où l’on se sent très vite chez soi.

La Désirade en chiffres

Superficie : 21,42 km2
Population : 1 549 habitants (2017, source INSEE)
Code postal : 97127

Mairie

Mairie de la Désirade
Tél. : 0590 20 01 76

Armoiries

Armoiries de la Désirade

La Désirade en images